Zagora à l'aube
La palmeraie
Avant cela séance démonte pneu dans le hall d’entrée, Patrick démonte sa roue, je colle les rustines, travail d’équipe, le pneu est toujours farci d’épines, ‘’ mais si, tu verras ça fera le T63’’, Patrick essaie d’en enlever au maximum.
Avant de partir on passe au garage chez Said mettre un coup de perceuse pour enlever la chicane à ma moto, ça sera ça de fait. Passage à la banque pour changer, plein des motos et là en ouvrant mon portefeuille, je m’aperçois que j’ai perdu mon passeport, grand moment de solitude, j’ai du le perdre à la banque, j’y cours, fermée, le guichetier me vois par la fenêtre et sort me donner le passeport, ouf. Ca commence bien.
En route, on attrape la piste, on n’a pas fait 2 km, Patrick me fait signe, «j’ai un problème», aïe, plus d’embrayage. C’est comme si le câble avait cassé mais il n’est pas cassé. C’est interne.
Re Aïe. Démontage du carter. Tout semble normal, mais en fait non, l’épaulement de la butée d’embrayage est cassé, il est coincé entre la fourchette et le carter, c’est un moindre mal, ça vaut mieux là qu’au fond de la boite.
Ca se présente mal, on peut rouler sans embrayage mais il reste plus de 1500km et les dunes de Chegaga.
Retour à la case départ, il était dit que ça devait être une journée de repos.
Patrick propose d’appeler son assurance, je lui propose de revenir au garage ils auront peut être une solution, j’ai toujours lu partout qu’en Afrique c’étaient les rois de la débrouille.
De retour au garage, on démonte, on leur explique. Said cherche dans son stock de pièces, puis s’en va avec la butée cassée.
Patrick appelle l’assistance de son assurance, et surprise on l’informe qu’il n’a pas d’assistance. Tout va bien. (Heureusement que ce n’est pas une guitare cassée).
Said ne revient pas, on nous offre le thé, on demande des nouvelles à un mécano, il appelle sur le portable et Said nous annonce qu’ils vont ressouder la pièce et en tourner une à l’identique.
On se regarde un peu surpris, Inch’allah. Y a plus qu’à attendre.
Ca va prendre un peu de temps, on pique-nique sur place, visite les ateliers des mécanos aux alentours, et petit à petit le moral revient.
Retour à la case départ, il était dit que ça devait être une journée de repos.
Patrick propose d’appeler son assurance, je lui propose de revenir au garage ils auront peut être une solution, j’ai toujours lu partout qu’en Afrique c’étaient les rois de la débrouille.
De retour au garage, on démonte, on leur explique. Said cherche dans son stock de pièces, puis s’en va avec la butée cassée.
Patrick appelle l’assistance de son assurance, et surprise on l’informe qu’il n’a pas d’assistance. Tout va bien. (Heureusement que ce n’est pas une guitare cassée).
Said ne revient pas, on nous offre le thé, on demande des nouvelles à un mécano, il appelle sur le portable et Said nous annonce qu’ils vont ressouder la pièce et en tourner une à l’identique.
On se regarde un peu surpris, Inch’allah. Y a plus qu’à attendre.
Ca va prendre un peu de temps, on pique-nique sur place, visite les ateliers des mécanos aux alentours, et petit à petit le moral revient.
La pièce ressoudée
Said revient, nous présente la pièce soudée, ça n’a pas l’air mal. Puis la pièce tournée, on essaye de la monter, ça ne va pas. Retour chez le tourneur.
Pendant ce temps je reviens à la maison d’hôtes, croise Antoine le patron, qui rigole en me voyant, y a de la place ? On revient en deuxième soirée, tout compte fait c’était pas mal. Retour au garage, nouvel essai, ça ne va toujours pas, ce n’est pas les rois du pied à coulisse, ce coup-ci je prends Said en moto et on va tous les deux chez le tourneur.
Le tourneur
Ce coup-ci c’est le bon, ça fonctionne, tout au moins à l’arrêt, l’acier n’est pas du tout de la même qualité, mais on ne va pas faire les difficiles. Remontage du carter et essai en roulant. Démarrage, débrayage, première c’est parti, seconde plus rien, embrayage bloqué. Aïe Redémontage, la butée est coincée, impossible à sortir mais surtout comme elle a tourné avec l’embrayage, elle a été ‘’usinée’’ par la fourchette, il y a de la limaille plein l’huile. En fait il manquait un méplat sur la partie qui s’insère à l’intérieur de la cloche d’embrayage, pour la lubrification sûrement, qui n’a pas été fait, la butée a tourné, s’est mise en travers et s’est coincée.
On bataille une bonne demi-heure avec deux tournevis et un marteau pour la sortir, on y parvient enfin. On remonte la pièce d’origine soudée, on fini la pièce tournée à la lime et au papier verre, on la garde en remplacement, au cas ou. Je propose à Patrick une vidange à cause de la limaille, « meuh non le filtre et la crépine vont arrêter ça, honda c'est du solide ».
Il se fait tard, retour à la maison Dar Raha, bières tagine vin rouge, la routine quoi.
Appel de l’assurance, "désolé c’était une erreur, voici le numéro de dossier...", ça nous fait une belle jambe.
Dodo sur la terrasse.